Besoin d’aide ?
Nous sommes là pour vous aider. Nous vous proposons une écoute, des conseils et un accompagnement de pairs à pairs.
Vous avez été, ou vous êtes encore, victime d’abus sexuel, d’abus spirituel, vous êtes sous emprise dans le cadre d’une autorité religieuse ?
Vous êtes
- Troublé-e à chaque fois que les médias en parlent, ayant peur ou honte d’en parler?
- Méfiant-e à l’égard de l’Église ou déçu-e par elle?
- Lassé-e des paroles creuses, alors que vous voulez obtenir information et réparation?
- Un-e citoyen-ne indigné-e par la réalité des abus sexuels commis au sein de l’Église ?
- Un-e professionnel-l-e intéressé-e à renforcer notre équipe bénévole par ses compétences (juriste, journaliste, psychologue, sociologue, philosophe, écrivain-e, informaticien-e, spécialiste dans la recherche de fonds, médecin, etc.) ?
Nous contacter – Adresses utiles
Vous pouvez prendre contact avec Jacques Nuoffer ou Marie-Jo Aeby. Comme le précise l’article 9, all.4 de nos statuts, seuls les membres du Comité sont habilités notamment à ouvrir le courrier et à répondre à des appels des personnes victimes, ceci afin de garantir l’anonymat des personnes qui le désirent.
Marie-Madeleine Zufferey-Sudan
+41 79 918 16 69
marie-madeleine.zufferey-sudan@groupe-sapec.ch
Marc Larivé
+41 79 918 16 69
marc.larive@groupe-sapec.ch
Par email : contact@groupe-sapec.ch
Par courrier : Association du Groupe SAPEC – Route d’Echallens 37 CH 1044 Fey
Adressez votre requête à la CECAR !
Cette Commission d’Écoute, de Conciliation, d’Arbitrage et de Réparation, neutre et indépendante, participe à votre démarche de reconstruction personnelle.
Pour nous, personnes victimes d’abus sexuels commis par un prêtre, c’est une occasion exceptionnelle et unique de nous délester du poids du secret. C’est une opportunité de trouver écoute, information, reconnaissance, réparation et si nécessaire conciliation ; et ceci en toute confidentialité, dans un environnement sécure et non ecclésial.
Un processus adéquat de traitement du passé doit permettre à la personne victime:
- de s’exprimer et d’avoir accès aux informations utiles pour elles sur les circonstances et les suites des faits qu’elle rapporte,
- d’obtenir justice, c’est à dire reconnaissance des faits,
- d’obtenir une demande de pardon de la part de l’agresseur, voire de son supérieur hiérarchique,
- d’obtenir l’assurance que des mesures adéquates sont prises afin que les abus ne se reproduisent plus,
- d’obtenir réparation.
C’est au terme d’un tel processus qu’un apaisement pourra prendre place.
Les groupes de parole
Un groupe d’entraide autogéré est un endroit où des personnes en prise avec un passage particulièrement délicat de leur existence se confient à des inconnus confrontés à des difficultés similaires.
Composés uniquement de personnes directement concernées que l’on peut qualifier « d’expertes en expérience », elles participent au groupe de parole pour :
Se soutenir et s’encourager mutuellement afin d’aller mieux,
S’appuyer sur l’expérience des autres,
Partager leurs questions et difficultés,
S’aider à surmonter la situation,
Se soigner par la parole,
Cultiver des liens sociaux.
Les histoires qui s’y racontent sont tellement semblables, que les relations se nouent et s’approfondissent vite. Chacun/e a l’impression que les autres sont comme un miroir de ce qu’il/elle a vécu, souffert, espéré. Chacun/e s’intéresse donc à l’autre : Comment tu t’en sors ? Qu’est-ce qui t’aide le plus ? On dévoile ses faiblesses. Mais on sent aussi poindre des forces que l’on avait crues définitivement perdues. Chaque histoire rejoint celle des autres et pourtant chaque histoire est unique. Sur cette base, le groupe développe des liens d’autant plus précieux qu’ils permettent à chaque membre de s’investir dans un projet commun solide et donneur de sens, fait de respect et de confiance.
Un groupe d’entraide ne remplace pas une thérapie. Quelques bonnes questions à se poser avant d’entrer dans un groupe d’entraide :
- Suis-je prêt(e) et en mesure de participer régulièrement aux réunions du groupe ?
- Suis-je prêt(e) à parler ouvertement de ma situation ?
- Est-ce que je souhaite un échange dans un groupe ou plutôt les conseils d’un(e) professionnel(le) ?
- Est-ce que je souhaite participer à un groupe animé non par des professionnel(les) mais par des personnes directement concernées ?
- Est-ce que je suis en mesure de supporter les destins parfois lourds des autres participant(e)(s) ?
- Est-ce que je suis conscient(e) qu’un groupe d’entraide ne remplace pas une thérapie ?
- Suis-je prêt(e) à utiliser ma marge de manœuvre pour provoquer des changements qui améliorent ma situation ?
- Suis-je prêt(e) à me coresponsabiliser pour les réunions du groupe d’entraide et à assurer de temps à autre l’animation des discussions lors des rencontres ?
Ces groupes se constituent selon la demande. iIs sont gratuits et la confidentialité est bien entendu garantie.
Vos droits en tant que victime
1. Le droit de savoir ce qui s’est passé.
Qui était là et savait et n’a rien fait pour que les actes criminels s’arrêtent. Toute la lumière doit être apportée sur les faits, les circonstances, le contexte des abus commis.
2. Le droit à la Justice
L’Église n’est pas au-dessus des lois. Les auteurs de ces crimes doivent être dénoncés à la justice, puis jugés et s’ils sont coupables, ils doivent être condamnés à une peine. Pour les actes aujourd’hui prescrits, nous invitons les victimes à s’adresser à la CECAR (commission neutre et indépendante de l’Église catholique) : www.cecar.ch.
3. Le droit à la réparation
Toute victime a droit à une réparation. La justice des hommes en a toujours été consciente. Que l’Église ait mis tant d’années à l’accepter pour les cas de pédophilie est déjà scandaleux. Le fait que, mise sous pression, elle accorde aujourd’hui enfin réparation est un signe tangible qu’elle reconnaît sa responsabilité morale.
4. La garantie de non répétition
La personne victime doit recevoir l’engagement de l’Eglise que l’auteur des abus ne pourra plus être en contact avec des mineurs.